Chez Napta, nous rencontrons, côtoyons et échangeons avec des partners et dirigeants de cabinets de conseil et ESN (entreprises de services du numérique) comme avec leurs collaborateurs tous les jours.
Des directeurs des opérations aux DSI, des responsables staffing aux chefs de projets ou encore managers d'équipes, tous s’accordent à dire que ces dernières années ont eu un effet profondément marquant sur le business comme sur les aspirations des collaborateurs et notamment sur la place que celles-ci doivent prendre au sein de l’entreprise.
Et si le business et les attentes des salariés ont changé, le process de staffing, dénominateur commun entre ces 2 éléments, est forcé de faire sa mue.
Exit la feuille de calcul sur laquelle on déplace les noms des collaborateurs en face des projets comme on déplacerait des ressources anonymes. Place à des systèmes, process et outils bien plus complets prenant en compte les besoins de l'entreprise, mais aussi les compétences et intérêts du collaborateur.
Remettre les collaborateurs au centre du process de staffing semble être une évidence aujourd’hui mais il a fallu une concordance de plusieurs éléments associés à une évolution naturelle du marché pour en arriver là.
Cet article nous permet de revenir sur ces facteurs replaçant le collaborateur d’ESN ou de cabinet de conseil au centre de l’échiquier du staffing avant de parler du renouveau des outils de staffing, plus 360° que jamais.
La crise de la Covid-19 a agi tel un super accélérateur de tendances latentes.
D’un côté, les entreprises de conseil ont dû faire preuve d’un “profil résilient” selon les mots d’Elie Girard, directeur général du groupe Atos (source : Les solutions numériques) et ce alors même que plus de 70% des dirigeants d’ESN déclaraient avoir pris ou réfléchir à prendre des mesures de chômage partiel pour sauvegarder un certain niveau d’activité. (source : In Extenso).
De l’autre, les salariés ont progressivement réaffirmer leur volonté et besoin d’épanouissement au travail. Le big quit et encore plus le silent quitting (démission silencieuse en français), soit le fait de rester en poste en se contentant d’effectuer le strict minimum, en ont été des signaux forts.
Au sortir de la crise, l’activité a repris de plus belle. Selon Numeum, le syndicat professionnel des ESN et ITC, le marché des entreprises de services du numérique a connu une croissance moyenne de plus de 5% en 2022.
Mais la guerre des talents sur le marché du recrutement en ESN aussi. Pour reprendre les termes de KYU Associés, les ESN françaises “sont désormais concurrencées par leurs homologues internationales sur leur propre territoire” en raison notamment de la généralisation du télétravail des salariés.
Conséquence : les sociétés de conseil doivent à la fois veiller à leur ROI pour développer ce fameux “profil résilient”, enseignement de la crise passée, tout en développant une véritable marque employeur en externe, mais aussi en interne afin d’exister dans cette guerre des compétences.
L’outil de staffing, habitué jusqu’à il y a peu, à simplement positionner des collaborateurs sur des missions, doit aujourd’hui aller bien au-delà pour être réellement efficace. Il se doit d’intégrer bien d’autres éléments tels que la disponibilité du collaborateur bien entendu, mais aussi sa progression de compétence d’une mission à une autre ainsi que son désir d’évolution.
Quoi attendre dans ce cas-là d’un outil de staffing en termes de fonctionnalités, mais aussi de bénéfices pour un cabinet de conseil ou une ESN ?
Il est loin le temps où les colonnes et lignes de votre tableau de calcul pouvaient suffire à elles-seules pour organiser un projet et ses intervenants.
Votre projet n’est plus uniquement fait de cases où remplir le délai et le budget, mais de tout un ensemble de paramètres changeants : des disponibilités mouvantes en raison de la volatilité du marché, des compétences qui elles-mêmes doivent évoluer sans cesse pour être à jour des technologies et techniques, mais aussi des attentes clients de plus en plus exigeantes s’attendant à recevoir une proposition commerciale sur-mesure et rapidement.
Votre outil de staffing doit donc à la fois :
Voilà comment votre logiciel de staffing devient un outil de pilotage 360 de votre activité.
Vous l’avez compris, votre outil de staffing devient la place centrale d’un ensemble de données et réunir un tel lot d’informations ouvre la voie à bien d’autres opportunités, à commencer par vous permettre d’encore mieux optimiser votre staffing et anticiper toujours mieux les situations à risque.
La complexification des projets en raison d’un nombre toujours plus important de paramètres à gérer (compétences, disponibilités, aspirations, …) et leur multiplication au sein des cabinets de conseil ou ESN a logiquement pour conséquence d’augmenter les risques.
Des doubles saisies d’information aux conflits entre les affectations en passant par une marge trop détériorée ou un délai largement dépassé, votre outil de staffing doit être votre sonnette d’alarme pour vous en notifier, mais aussi votre boussole pour vous guider vers la sortie.
C’est bien pour cela que l’une des fonctionnalités les plus appréciées, si l’on considère un logiciel de staffing tel que Napta, est la simulation d'équipes projets. En jouant avec différents scénarios, il vous est ainsi possible d’identifier la meilleure combinaison possible pour respecter votre plan de charge, qu’il soit humain, matériel ou temporel mais aussi le ROI attendu.
Et si malgré toutes ces précautions et simulations, il s’avère que tel ou tel risque survienne, il est aussi du devoir de votre outil de staffing de vous en notifier afin de réagir au plus vite.
Finalement, l’anticipation rendue possible par votre outil de staffing doit aller au-delà de l’aspect financier et s’étendre aux compétences du collaborateur en vous permettant d’identifier les compétences manquant à votre équipe et ainsi de proposer le bon parcours de formation au bon collaborateur.
L’outil de staffing déployé au sein du cabinet de conseil ou de l’ESN se doit donc de prendre en compte toute cette complexité du marché, de permettre d’anticiper les risques pour mieux les prévenir et tout cela, en remplissant bien entendu sa mission principale qui est d’assurer la réussite du projet du client.